« Admettre que ce que l’on ne comprend pas puisse avoir du sens, ce n’est pas une défaite. C’est proprement l’ouverture d’un esprit qui sent confusément que la clarté a déjà fait son nid en lui. Relire apporte la délivrance, comme parfois réécrire. La folie se referme sur elle-même, ses créatures n’ont pas eu le temps de sévir. Les ai-je vraiment croisées ? A peine s’incarnaient-elles, qu’elles semblaient préférer la douceur des limbes… Leur paix était gorgée de rancœur, leur rage d’aimer semblait perpétuer les cris dont elles s’étaient ébouillantées… De clanique la vendetta était devenue presque universelle, elle leurrait d’armistices sans que la guerre fût jamais finie. Quand ces anges gémissaient trop, une simple touche les faisait disparaître, l’écran devenait blanc comme une offrande du néant. Voici donc des textes qui n’arrivent pas à leur « terme », ce qui est un comble, comme si un solfège se réitérait par impuissance, comme s’il attendait une note libératrice qui ouvrirait un chant nouveau… »